Publié le 30/12/2025

Né le 8 avril 1936 à Davenescourt (Somme), Jacques Devismes a consacré toute sa vie au football, qu’il a servi avec passion, compétence et engagement pendant plus de cinquante ans.

Professeur de Sport, il a été formé comme joueur dans le football picard, il a évolué successivement à Péronne (1950-1953), Roye (1953-1956), Strasbourg E.C. (1956-1959), avant de revenir à Péronne, club auquel il est resté fidèle de 1959 à 1972.

À l’issue de sa carrière de joueur, Jacques Devismes s’est tourné vers l’encadrement et la formation. Il a été le premier à occuper les fonctions de Conseiller Technique Régional de la Ligue de Picardie de 1971 à 1992, jouant un rôle majeur dans le développement du football régional et la formation de nombreuses générations d’éducateurs.

Il a ensuite exercé comme Entraîneur National de 1992 à 1998, notamment en assurant la préparation athlétique de l’équipe de France championne du monde, avant de rejoindre l’AS Monaco, où il a encadré les Espoirs de juillet à décembre 1998.

Arrivé sur le Rocher en 1998, il a poursuivi son engagement comme entraîneur adjoint chargé de la préparation physique à partir de janvier 1999, mettant son expertise reconnue au service du haut niveau.

En 2001, il est recruté par l’Olympique de Marseille, club au sein duquel il poursuit son travail avec le même professionnalisme, apportant son savoir-faire et son exigence au service du collectif.

Il finira ce périple en revenant en revenant dans le giron amateur à Hyères sa ville d’adoption entre 2005 et 2012.

Homme de conviction, pédagogue reconnu et profondément attaché aux valeurs du football, Jacques Devismes laisse le souvenir d’un technicien respecté et d’un homme apprécié de tous.

Nombreux sont les technicien Picards qu’il a formé, au-delà de ses connaissances et de ses compétences, il était paternel, bienveillant en toutes circonstances.

L’ensemble de la famille du football adresse ses pensées les plus sincères à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui partagent aujourd’hui cette peine.

Merci et au revoir Jacques.

Photo Gazette sports